Ugo Mola (Stade Toulousain) : " Personne n'aime perdre. Peut-être que sur les 15 derniers matchs, si on prend la saison dernière, on était à deux défaites. Donc forcément, quand on en fait deux sur cinq, on a déjà usé son quota. Le niveau de tension n'est pas seulement mis par le staff, il est aussi généré à l'intérieur du groupe. Ce groupe est assez lucide, les victoires sont souvent mensongères, je le répète souvent. Mais les défaites sont également riches d'enseignements, de choses que l'on a peut-être sous-estimées un temps. Le besoin actuel est d’avoir du contenu. Vous me connaissez assez pour savoir que je n'étais pas satisfait des trois premières victoires, même si comptablement elles étaient intéressantes. Cependant, le contenu est notre juge de paix. Si notre contenu n'est pas à la hauteur de nos attentes, souvent, le résultat ne correspond pas.
Nous avons des convictions : plus nous augmentons notre niveau de contenu, plus les résultats suivent. C'est une évidence. Il est essentiel de se concentrer sur ce que l’on peut améliorer et ne pas se préoccuper de nos adversaires. Le rugby français a la chance d'avoir de nombreux clubs et staffs qui travaillent très bien avec des effectifs riches. Pour revenir à la question précédente, nous avons récolté de nombreux titres ces cinq dernières saisons. Quand on entrebâille une porte, tout le monde essaie de s’y engouffrer. Nous avons entrouvert la porte, à nous de la refermer rapidement.
Je n'ai pas le problème que nous avons peut-être connu après les titres de 2009, 2010 ou 2021, où nous avons eu du mal à retrouver une continuité dans notre jeu, une intensité et un enthousiasme. Sur ce point, je pense que nous avons déjà progressé, mais il faut aussi accepter que les autres équipes travaillent bien. La différence entre les deux derniers matchs est que, lors des 50 premières minutes, ou en tout cas des 47 premières minutes à Castres, nous avions les ingrédients pour rivaliser avec une équipe redoutable. Ce qui a manqué, c’est une certaine capacité d’adaptation, malgré un secteur déficient. Le rugby est souvent fait de secteurs déficients : c'est rare d’avoir tous les secteurs en pleine forme en même temps, que ce soit la touche, la mêlée, les ballons portés, la défense ou l'attaque.
Dans un passé récent, nous arrivions à nous adapter plus rapidement et à rectifier le tir. Là, ce n'était malheureusement pas le cas. Castres a su nous priver de ballons pendant presque 25 minutes, et sans ballons, nous devenons ordinaires, comme les autres. Enfin, démarrer une nouvelle aventure pour la saison 2024-2025, c'est ne pas rester sur les standards des saisons passées, même si tout le monde se souvient de notre victoire historique contre le Leinster ou Bordeaux. Si on se contente de ça, on se raconte des histoires et on se berce d'illusions. Il ne faut surtout pas rester figé dans le passé.
Je ne pense pas que nous soyons restés bloqués sur ces victoires, mais nous avons du mal à retrouver de l’enthousiasme. Pourtant, les standards du rugby basique et les mesures que nous avons aujourd'hui montrent que nous ne sommes pas totalement largués. Après deux défaites, notamment contre le Stade Toulousain, il est normal de se retrouver dans une situation inconfortable, mais nous ferons tout pour y remédier." #RUGBY #TOP14 #TOULOUSE #stadetoulousain #STFAMILY
Nous avons des convictions : plus nous augmentons notre niveau de contenu, plus les résultats suivent. C'est une évidence. Il est essentiel de se concentrer sur ce que l’on peut améliorer et ne pas se préoccuper de nos adversaires. Le rugby français a la chance d'avoir de nombreux clubs et staffs qui travaillent très bien avec des effectifs riches. Pour revenir à la question précédente, nous avons récolté de nombreux titres ces cinq dernières saisons. Quand on entrebâille une porte, tout le monde essaie de s’y engouffrer. Nous avons entrouvert la porte, à nous de la refermer rapidement.
Je n'ai pas le problème que nous avons peut-être connu après les titres de 2009, 2010 ou 2021, où nous avons eu du mal à retrouver une continuité dans notre jeu, une intensité et un enthousiasme. Sur ce point, je pense que nous avons déjà progressé, mais il faut aussi accepter que les autres équipes travaillent bien. La différence entre les deux derniers matchs est que, lors des 50 premières minutes, ou en tout cas des 47 premières minutes à Castres, nous avions les ingrédients pour rivaliser avec une équipe redoutable. Ce qui a manqué, c’est une certaine capacité d’adaptation, malgré un secteur déficient. Le rugby est souvent fait de secteurs déficients : c'est rare d’avoir tous les secteurs en pleine forme en même temps, que ce soit la touche, la mêlée, les ballons portés, la défense ou l'attaque.
Dans un passé récent, nous arrivions à nous adapter plus rapidement et à rectifier le tir. Là, ce n'était malheureusement pas le cas. Castres a su nous priver de ballons pendant presque 25 minutes, et sans ballons, nous devenons ordinaires, comme les autres. Enfin, démarrer une nouvelle aventure pour la saison 2024-2025, c'est ne pas rester sur les standards des saisons passées, même si tout le monde se souvient de notre victoire historique contre le Leinster ou Bordeaux. Si on se contente de ça, on se raconte des histoires et on se berce d'illusions. Il ne faut surtout pas rester figé dans le passé.
Je ne pense pas que nous soyons restés bloqués sur ces victoires, mais nous avons du mal à retrouver de l’enthousiasme. Pourtant, les standards du rugby basique et les mesures que nous avons aujourd'hui montrent que nous ne sommes pas totalement largués. Après deux défaites, notamment contre le Stade Toulousain, il est normal de se retrouver dans une situation inconfortable, mais nous ferons tout pour y remédier." #RUGBY #TOP14 #TOULOUSE #stadetoulousain #STFAMILY