La saison régulière en bref

Rédigé le 10/06/2024
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La phase régulière du Top 14 2023-2024, qui s’est achevée samedi, en bref:

. LES HOMMES

Paul Costes. A 21 ans, le centre du Stade toulousain, fils de l’ancien troisième ligne aile international Arnaud Costes, s’est fait un nom cette saison, après avoir été sacré champion du monde U20 à l’été 2023. Profitant des « doublons », il a disputé 20 matches cette saison pour notamment exploser en Champions Cup où son énergie, tant en attaque qu’en défense, a fait merveille. Il est l’un des visages de la relève toulousaine, à l’image du talonneur Guillaume Cramont ou du troisième ligne Mathis Castro Ferreira.

Grégory Alldritt. Le troisième ligne de La Rochelle, après avoir survolé les débats à son poste pendant deux saisons, a marqué le pas. Après le Mondial-2023, il a pris deux mois de pause afin de « se régénérer » mais n’est pas revenu au niveau que l’on attendait de lui, ni en équipe de France dont il a été un capitaine plutôt malheureux pendant le Tournoi, ni en club, qui a perdu sa couronne en Champions Cup, mais a néanmoins réussi à se qualifier pour les barrages.

Damian Penaud. L’ailier, qui a joué plus de 100 matches sous le maillot de Clermont sur la période 2010-2023, a plus que réussi son intégration à l’UBB: en treize matches pour le club girondin en championnat, l’ailier des Bleus (53 sélections), 27 ans, a marqué quatorze essais. Un bon retour sur investissement pour le président Laurent Marti, qui l’a fait signer jusqu’en 2026.

. LES CHIFFRES

2. En deux ans, Montpellier est passé de champion de France à barragiste du Top 14, après deux saisons très compliquées d’un point de vue sportif comme extra-sportif. Après avoir écarté Philippe Saint-André pour le remplacer par l’Anglais Richard Cockerill, le président du MHR Mohed Altrad a fait revenir au sein du club son ami Bernard Laporte comme directeur du rugby, et nommé Patrice Collazo manager. En plus de ces changements à la direction, des tensions croissantes entre staff et joueurs sont venues pourrir la saison du club héraultais qui devra montrer un visage plus proche de celui de juin 2022 lors de son barrage le 16 juin contre Grenoble, défait par Vannes en finale de Pro D2.

80+1. Le deuxième ligne de Pau Sam Whitelock, double champion du monde avec les All Blacks (153 sél.), a terminé sa carrière en beauté en marquant un essai après la sirène, lors du dernier match de la saison de la Section paloise, face à Perpignan (36-24) au Hameau. Une belle sortie pour le géant néo-zélandais (2,02 m et 117 kg), âgé de 35 ans, qui avait choisi de raccrocher ses crampons en France, aux côtés de son frère Luke, troisième ligne à la Section.

. LES DÉCLARATIONS

« Il me tardait de reprendre, de refouler la pelouse, de rejouer avec les copains. J’avais un peu le souffle court rien qu’à l’échauffement (…) Ce sont des bonnes sensations qui reviennent et au moins l’appréhension part assez rapidement (…) J’avais vraiment hâte de retrouver l’atmosphère du bus, la descente, les supporters… C’était vraiment un moment spécial »: l’ouvreur toulousain Romain Ntamack, après le match gagné face à Pau (31-29) le 30 mars, pour son retour à la compétition près de huit mois après sa grave blessure au genou gauche.

« On est content de finaliser le maintien ce soir. Je préfère ça que de batailler jusqu’à la fin du championnat. Ça va nous enlever un poids. Ce n’est pas notre plus beau match mais il y a quatre points et le maintien, c’est le principal »: le demi d’ouverture et capitaine de Bayonne, Camille Lopez, désabusé mais pragmatique, après la victoire face à Perpignan (23-20) le 18 mai.

© 2024 AFP

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